A l’affiche :
Jusqu’au 26 février 2017
Lieu :
Palais des Congrès
2, place de la Porte Maillot
75017 PARIS
Comparez les prix :
Par Stanislas pour Carré Or TV
L’attente autour du spectacle Hit Parade est énorme ! On nous le vend comme une véritable révolution technologique et une expérience complètement nouvelle pour les spectateurs.
« Le Spectacle Hit Parade est une première mondiale ! »
Claude François, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel sont de nouveau sur scène, mais en hologramme. On nous invite à un retour en 1975.
L’idée de départ était pourtant excellente avec comme écrin, la grande salle du Palais des Congrès.
Le rideau s’ouvre et le ton est donné : Hit Parade est une vraie comédie musicale qui transporte le public en 1975 pour participer à l’enregistrement d’une émission de télévision en direct. Des techniciens menacent d’appeler les syndicats et un jeune premier qui souhaite sortir avec un chorégraphe…
Bref, beaucoup de banalités dans cette histoire. Il aurait mieux fallu que Hit Parade se contente des seuls numéros chantés, sans aucune ambiguïté de scénario.
C’est en voyant l’exceptionnel show, de 4 minutes, en 1994 de Michael Jackson, en hologramme, que le créateur de Hit Parade, David Michel a eu l’idée de monter ce spectacle. Un projet qui fut réalisé avec l’accord et la totale collaboration des familles des 4 artistes.
C’est aussi 20 danseurs, comédiens, musiciens accompagnant les hologrammes sur scène.
« L’apparition des hologrammes est décevante. »
En effet, dans Hit Parade, on voit tour à tour, les hologrammes du spectacle apparaître sur un léger voile de type tulle qui disparaît lorsque celui-ci est éclairé. Mais celui-ci est bien trop loin des spectateurs, en milieu de scène, soit à une dizaine de mettre du bord de la scène.
Le public ne semble pas happé par l’âme des artistes, d’autant que les réels danseurs, en premier plan, occupent largement l’attention du spectateur.
Bien que nous soyons placés en carré or, nous ne distinguons pas les détails du visage qu’ils ont tant travaillé pour ce spectacle. Ces hologrammes apparaissent plat, sans relief, voir légèrement difformes, n’apportant pas l’illusion de la réalité. Les artistes sont placés en avant, de déplaçant de gauche à droite mais jamais en avant scène.
Pendant 1h45, on assiste aux répétitions d’un show télévisé. Cloclo en costume pailleté est bien là. Puis c’est autour de Mike Brant, Dalida et Sacha Distel de faire leur entrée en scène.
Hit Parade relève le niveau du spectacle grâce aux très beaux numéros avec des danseurs plein d’énergie, des costumes travaillés et une succession de décors qui méritent tout de même le coup d’œil.
« Un spectacle entre prouesse technique et déception. »
Dans la salle l’ambiance est lourde, voir ennuyeuse. Le public semble divisé. Certains fans reprennent certains titres sans pour autant être dans l’’extase d’un véritable concert.
Bien que la technique soit là, cette dernière demande encore à évoluer. Nous ne sommes peut-être qu’au début des hologrammes. Bref, on note plus la désillusion sur un événement qui devait être grandiose.
Hit Parade est à l’affiche du Palais des Congrès jusqu’à début février puis sera en tournée jusqu’à fin juin 2017.
+ d’infos sur le site officiel : www.hitparade-lespectacle.com
Extrait vidéo :
La technique n’est pas encore au point. Nous étions au 7ème rang et bien les images en hologrammes n’étaient pas d’une bonne résolution, les personnages de synthèses se déplaçaient uniquement de gauche à droite et jamais vers l’avant de la scène. La chorégraphie des danseuses était bien, idem pour leurs tenues années 70.
Malgré un travail indiscutable, une esthétique de qualité et de superbes chorégraphies, on s’ennuie. Trop petite taille des hologrammes , toute la magie de la technique tombe, ce ne sont pas des polly pockets que nous attendons. La médaille du pire revient aux intermèdes, le liant entre les chansons est ennuyeux au possible, à pleurer non pas de rire mais d’ennui.
Plus que le répertoire de chacun des artistes, c’était la prouesse technique qui m’avait intriguée, fascinée… Et je fus déçue car les hologrammes sont restés cantonnés sur le fond de la scène comme si c’était un film. J’aurais voulu pouvoir saisir davantage la magie de ce moment ! Pourquoi pas les faire évoluer rapidement dans la salle pour saluer les spectateurs, même si, de plus près, l’image en 3D s’impose davantage. Bref, je retournerai voir un tel spectacle lorsque la technologie aura avancé !