Coups de coeur

Le gros diamant du Prince Ludwig au Théâtre du Gymnase

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Distribution : 

Jean-Baptiste Artigas, Jean-Philippe Bêche, Aurélie de Cazanove, Nikko Dogz, Pierre Dumur, Lionel Fernandez, Jean-Marie Lecoq, Julien Pouletaud, Miren Pradier, Pascal Provost, Aidje Tafial

A l’affiche : 

Jusqu’au 29 avril 2018

Lieu : 

Théâtre du Gymnase

38, boulevard Bonne Nouvelle

75010 PARIS

Comparez les prix : 

Le Gros Diamant Du Prince Ludwig -
Lieu : Théâtre du Gymnase -
Ville : Paris -
Le 05 06 2017 -
Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE

Par Nathaly pour Carré Or TV

Quand une bande de voleurs idiots

entreprend de dérober

le gros diamant d’un Prince Hongrois

 

Tout commence dans une prison du Canada, où les matons sont aussi débiles que les prisonniers qu’ils sont censés surveiller. Des détenus qui prévoient de  se faire la malle, de s’évader, afin de dévaliser la City Bank de Minneapolis, la banque la plus volée de l’Etat qui détient en ses coffres le trésor de Ludwig un Prince hongrois : un énorme diamant estimé à 500.000 dollars.

Une évasion qui aurait du rester confidentielle, sauf que même le Directeur de la Prison est au courant.

Mais ces évadés là n’ont pas le talent de Clint Eastwood dans « L’évadé d’Alcatraz », ni de Steeve Mc Queen dans « La grande évasion » de John Sturges….

Ces voleurs sont tout

sauf des gentlemen cambrioleurs

 

La cavale peut commencer (« Vous n’êtes plus en cabane au Canada »). De rebondissement en quiproquo, elle nous mènera vers des personnages tous aussi pittoresques les uns que les autres: Mitch le voyou, Cooper le maton devenu son complice, Caprice la fille de Monsieur Troisgros le banquier qui est aussi l’ancienne petite copine de Mitch (et qui est aussi une sacrée arnaqueuse soutirant des chèques à une multitude de prétendants), Sam un pickpocket qui se prétend médecin, avocat et rabbin, Warren stagiaire depuis 36 ans de la City Bank….

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Nous sommes dans l’Amérique profonde de l’année 1958, « Casablanca » irradie les cinémas, les musiciens de jazz portent des vestes à paillettes.

Cette pièce complètement loufoque a les mêmes auteurs, adaptateurs, metteur en scène, scénographe et costumière des « Faux British » qui triomphent encore au Théâtre Saint-Georges.

C’est du vrai vaudeville, c’est complètement dingue, les acteurs s’éclatent sur scène, les lits escamotables se referment sur les gens, les voleurs se cachent dans les placards, sous les abat-jours, portent de fausses moustaches, perdent leurs pantalons, les banquiers se multiplient par 3….

Les décors sont à l’image de cette folie : les cambrioleurs descendent du plafond attachés à des harnais, ils crapahutent dans des conduits d’aération à 10 mètres du sol, les bureaux de la banque deviennent des pièces coulissantes où même des mouettes tentent de s’introduire, c’est quasiment indescriptible et c’est génial.

Les acteurs, qui chantent aussi parfois, sont tous dévorés par une énergie et une drôlerie communicatives. On rit non stop, on ne voit pas le temps passer.

Un spectacle original et hautement distrayant. Que demander de plus ?

Extrait vidéo :

4 plusieurs commentaires

  1. Pièce très originale. La mise en scène est surprenante et à mourir de rire. Mention spéciale aux acteurs pour la performance physique ! Bref drôle et original, allez-y !

  2. Rien à dire sur cette pièce, si ce n’est qu’elle vous tient du début à la fin au fil des péripéties des différents personnages. Du rythme, du suspense et des rires à foison. Merci à tous pour ce moment de franche rigolade !

  3. Cette pièce est étonnante, avec un décor astucieux, de jolies lumières, et trois musiciens qui se donnent à fond. parfait!

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