Coups de coeur

Espèces menacées au Théâtre de la Renaissance

affiche espèces menacées

Artistes : 

Laurent Ournac, Arnaud Gidoin, Thierry Heckendorn, Yannick Mazzilli, Gaëlle Gauthier, Zoé Bruneau, Sébastien Pierre et Serge Da Silva

A l’affiche :

Jusqu’au 7 aout 2021

Lieu :

Théâtre de la Renaissance

20 boulevard Saint Martin

75010 PARIS

Réservation en ligne
Réservation en ligne
DSC00293

Par Stanislas pour Carré Or TV

Une fringante pièce de boulevard !

 

Yvon, un comptable sans histoire, échange par mégarde le jour de son anniversaire sa mallette contre une autre dans le RER. A la place de son sandwich, il y découvre stupéfait des millions en billets de banque. Il se met alors en tête de tout plaquer et de s’installer à Buenos Aires avec sa femme. Mais rien ne se passe comme prévu : sa femme ne veut pas voyager, leurs amis arrivent pour le dîner d’anniversaire, la police lui cherche des noises et il se retrouve poursuivi par le propriétaire de la mallette, qui se trouve être un tueur mafieux.

Une ribambelle d’artistes fabuleux

 

Michel Blanc et Gérard Jugnot ont adapté à quatre mains cette pièce de l’auteur britannique Ray Cooney pour en faire un petit bijou de théâtre de boulevard, où quiproquos loufoques, situations aventureuses et dialogues hilarant s’enchaînent à un rythme fou. Et la mise en scène trépidante d’Arthur Jugnot ne laisse aucun répit au spectateur !

DSC00382

Dans le décor splendide, les acteurs ne sont pas en reste : les mimiques savoureuses de Laurent Ournac et Arnaud Gidoin sont un festin à elles toutes seules. Et elles sont merveilleusement secondées par l’énergie des comédiens et surtout des comédiennes Gaëlle Gauthier et Zoé Bruneau, qui ne loupent pas un gag. Le jeu très physique et animé de toute la troupe emporte personnages et spectateurs dans un tourbillon burlesque et joyeux.

Un texte ciselé au service d’une pièce fringante

 

Le texte semble aussi actuel que s’il avait été écrit hier. Les dialogues ont été ciselés avec le talent bien connu des deux anciens du Splendid : les phrases choc tombent à pic et nombre de répliques mériteraient de devenir cultes. Pas un instant de flottement, pas une seconde de relâchement : la pièce déroule son histoire farfelue d’une aventure à l’autre, les péripéties s’enchaînent et le rythme ne faiblit jamais. Les relations entre les personnages ne sont pas délaissées et au milieu de ce foisonnement d’action, on se délecte des frictions entre Yvon et sa femme, qui feraient presque penser à du Feydeau.

Le théâtre de boulevard n’est pas un genre aussi facile qu’il y paraît : qu’importe l’absurdité ou la profondeur, il faut que ce soit efficace ! Et justement, Espèces menacées est diablement efficace et atteint des sommets de drôlerie. On sort du théâtre de la Renaissance forcément conquis… et sûrement épuisé par une heure trente de fou-rire.

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*