Tambour Battant au Théâtre de la Jonquière

affiche-tambour-battant

Artistes : 

Maxence Marchand, François Rimbau et  François Rivière

A l’affiche :

Jusqu’au 23 novembre 2019

Lieu :

Théâtre de la Jonquière

88, rue de la Jonquière

75017 PARIS

Réservation en ligne
Réservation en ligne
tambour-battant

Par Ingmar Bergmann pour Carré Or TV

A découvrir !

 

Toutes les sortes d’amour. 

Il y a déjà deux ans, Fabien Le Mouël, auteur, metteur-en-scène et acteur que l’on ne vous présente plus, bref : un homme de théâtre complet s’il en est, avait accepté de répondre à nos questions lorsqu’il créait sa pièce « Fragments de femmes » à Paris, dans la mise-en-scène de son collègue et ami François Rimbau.

Deux ans plus tard, ce même duo continue d’avancer sereinement vers de nouvelles aventures dans le monde du Théâtre, signe que la constance et l’amitié artistique ne nuisent pas. De nouveau, nous avons eu la chance de lui parler et nous sommes heureux de partager avec vous ses impressions et confidences. Le spectacle « Tambour battant », écrit par François Rivière, sera donné à Paris, à l’occasion de quatre représentations exceptionnelles que nous ne manquerons pas. 

Fabien-Le-Moel

I. B. : Fabien le Mouël, pouvez-vous nous parler du projet sur lequel vous travaillez actuellement ? 

F. L. M. : La pièce dont j’assure actuellement la mise-en-scène, a été écrite par François Rivière et s’appelle « Tambour battant ». C’est la première fois qu’elle est portée à la Scène. Elle nous montre trois personnage à deux moments différents, l’un appartient au présent et l’autre appartient au passé. 

I. B. : Quel est le sujet de la pièce ? 

F. L. M. : C’est l’histoire de « Bernard Riverain », un artiste à succès qui est à la fois auteur, comédien et metteur-en-scène de théâtre et qui décide d’aller s’installer dans une laverie pour écrire, où il rencontrera bientôt un jeune garçon, prénommé « Louis ». Il s’agira d’une rencontre qui fera tout basculer dans la vie du premier. 

I. B. : Qui sont les autres personnages ? 

F. L. M. : Outre « Bernard Riverain » et « Louis », il y a encore un troisième personnage : celui du « Policier » qui intervient dans le cours de l’intrigue et qui aura aussi son importance dans l’histoire. 

I. B. : Quel est le propos de l’auteur ? 

F. L. M. : Avec ce spectacle, nous abordons des questions relatives à l’acceptation de soi aussi bien « artistiquement » que « humainement », à l’inspiration, aux liens familiaux et au rejet dans le cadre familial, à l’importance de l’amour pour se construire en tant qu’individu, aux pulsions qu’on peut avoir quand les émotions sont trop fortes. 

I. B. : Qu’est-ce qui vous plaît dans ce texte ? 

F. L. M. : La psychologie des personnages y est intéressante. Il y a beaucoup de rebondissements et un suspense qui me fait penser à l’art d’Alfred Hitchcock. Le lieu de l’action est parfaitement improbable, atypique et, jusqu’à présent, très peu représenté au théâtre : une laverie, cela nous change de l’éternel salon des traditionnelles pièces du théâtre bourgeois. On aura un très beau décor, afin de réussir à faire vivre ce lieu. 

I. B. : Qu’est-ce qui vous inspire, dans votre travail de mise-en-scène ? 

F. L. M. : Les déplacements et la mise-en-espace sont parfaitement secondaires, pour moi et viennent toujours après la question de la direction d’acteurs et de leur mise-en-valeur. Les amener vers des choses surprenantes, dans lesquelles on ne les a pas encore vus et dans lesquelles on ne les attend pas, est le plus important, pour moi. Ce sont les comédiens et les textes de théâtre qui m’inspirent principalement. 

I. B. : Qu’est-ce qui vous intéresse, avec cet auteur ? 

F. L. M. : Cette collaboration artistique est venue après l’expérience « Fragments de femmes », une pièce que j’ai moi-même écrite et qui a récemment été mise en scène par François Rimbau, avec qui je travaille depuis des années. C’est François Rivière, l’auteur de « Tambour battant », qui m’a proposé de faire la mise en scène de cette œuvre. Ce qui m’intéresse, dans son texte, c’est notamment les ressorts dramatiques en termes d’intrigue, ainsi que les rapports en matière de personnages. L’esprit de cet auteur me semble littéralement fourmiller d’idées. 

I. B. : Avez-vous déjà monté des pièces de cet auteur ? 

F. L. M. : Pour l’instant, c’est la seule pièce que j’aie lue de lui mais j’espère qu’il m’en fera bientôt découvrir d’autres de sa main. 

I. B. : Pouvez-vous nous parler de l’Équipe que vous avez réunie autour de vous dans le cadre de cette aventure ? 

F. L. M. : Sur la Scène, interprétant le rôle de « L’auteur », il y a François Rimbau, un ami de longue date avec qui j’ai notamment joué dans le spectacle « Cold Water », écrit et mis en scène par Christophe Garro en 2017 au Théâtre de la Jonquière et à qui j’ai confié la mise-en-scène de ma propre pièce « Fragments de femmes » encore à l’affiche à la saison dernière, après qu’il ait mis en scène « Tombées du ciel » de Jérôme Sanchez, au Théâtre Clavel en 2016. Interprétant le rôle du jeune « Louis », il y a Maxence Marchand, un jeune comédien très talentueux que je ne connaissais pas auparavant, que j’ai vu jouer dans « Guillaume et les garçons à table » de Guillaume Gallienne et qui joue actuellement dans « Cendrillon » de Joël Pommerat. Interprétant le rôle du « Policier », il y a aussi l’auteur lui-même, François Rivière, que je découvre actuellement, à l’occasion des répétitions du spectacle. 

I. B. : Qu’attendez-vous que le Public retienne de votre spectacle ? 

F. L. M. : J’attends que le Public ait passé une bonne soirée. C’est mon objectif principal. Quant au message que je lui destine, il se veut extrêmement simple : nous devons chérir plus les membres de notre famille, faire attention à eux et, surtout : lorsqu’on rencontre l’amour, nous ne devons surtout pas le laisser passer car cela peut avoir des répercussions assez importantes sur notre vie d’adulte, en général, qui sont d’ordre sentimental, amical aussi bien que familial. Il est question de toutes les sortes d’amour. Il s’agit d’apprendre à assumer l’amour sans avoir peur, comprendre que l’acceptation de soi se fait malgré les diktats de la société  importance de l’émancipation personnelle sans vouloir rentrer dans une case. 

I. B. : Quels sont dates et les lieux de vos représentations ? 

F. L. M. : Nous jouons au Théâtre de La Jonquière, les 20, 21, 22 et 23 novembre à vingt heures. Il s’agit de quatre dates exceptionnelles et la suite dépendra de l’accueil du Public ! 

I. B. : Avez-vous d’autres projets pour le Théâtre, ensuite ? 

F. L. M. : Bien sûr ! Il y a, notamment, la préparation d’une pièce de Joël Pommerat pour janvier 2020. Je laisse la surprise quant au titre de la pièce. Je prépare aussi un spectacle pour enfants : il s’agit d’une pièce de Joseph Agostini ; tout est dans le titre et c’est aussi une surprise. 

I. B. : Un dernier mot à ajouter sur « Tambour Battant » ? 

F. L. M. : Venez voir le spectacle, ce sera une rencontre à tambour battant dont personne ne sortira indemne ! 

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