L’indigent philosophe ou La Philosophie de la joie
au Théâtre de l’Atelier

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Distribution : 

Claude Brasseur, Anne Cosse en alternance avec Léa Duret

A l’affiche : 

Jusqu’au 1 avril 2017

Lieu : 

Théâtre de l’Atelier

1, place Charles Dullin

75018 PARIS

Comparez les prix : 

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Par Nathaly pour Carré Or TV

Un grand acteur pour un grand texte !

 

Texte rare et encore inédit au théâtre, « L’indigent Philosophe » est une histoire courte de Marivaux publiée dans ses journaux en 1727. Véritable découverte, ce trésor dormait dans les entrailles de l’œuvre de Marivaux.

Notre indigent philosophe nous fait part de toutes ses réflexions sur son époque et sur sa vie passée. Il ne cultive pas l’amertume de l’échec et des regrets. Chaque moment doit selon lui être une joie.

Claude Brasseur nous renvoie à la seule vraie richesse de l’Homme : son âme

 

Qui de mieux que l’extraordinaire Claude Brasseur pour porter ce personnage de clochard philosophe de toute sa gouaille tendrement moqueuse ? Claude Brasseur qui du haut de ses 80 ans et de son immense talent d’acteur peut mêler aux mots de Marivaux ses propres constatations sur le Monde qui l’entoure.

Seule une violoncelliste l’accompagne sur scène, ponctuant mélodieusement la lecture de l’acteur. Son autre compagne : une carafe de vin qu’il vide goulûment entre chaque souvenir égrené.

Les mémoires d’un jouisseur 

Il n’y a que la joie qui soit raisonnable

Cet homme vieillissant et ruiné, relit les feuillets qu’il a écrits sur sa vie passée, et où transpire à chaque page sa Philosophie de Vie : la Philosophie de la Joie.

Il était riche, il est désormais ruiné, il ne vit plus dans sa patrie, la France. Il a été héritier, riche puis pauvre, soldat puis déserteur en fuite, et ensuite comédien de campagne.

L’orgueil de feindre des vertus qu’on n’a point

 

Cet indigent philosophe nous parle de la vanité humaine, de la cupidité des hommes, de Dieu, des femmes, de l’alcool, du Pouvoir de la Politique, du snobisme des bourgeois de Province, des sentiments amoureux, des amitiés intéressées, des conventions, de ses compatriotes, de la prétention des beaux esprits parisiens, de la méchanceté (« Dire du mal de quelqu’un est une manière de se plaindre de son indifférence pour nous »), de l’oubli, du pardon….

On ne quitte pas Claude Brasseur des yeux, on boit chacune des ses paroles, chaque mot du texte de Marivaux. La nuit tombe autour de lui, l’indigent philosophe quitte la scène. Allez le découvrir et adopter sa philosophie de la Joie.

3 plusieurs commentaires

  1. Une heure, ça passe très vite en compagnie de ce grand monsieur qui nous lit un texte intemporel avec beaucoup de bonheur ! Mise en scène sobre qui met en valeur le jeu des deux personnes présent es sur scène.

  2. Mise en scène impeccable, performance (lecture-spectacle) époustouflante, texte pertinent et si actuel! Ma femme et moi avons été captivés par la rencontre de 2 monuments : Brasseur et Marivaux! Je conseille à tous de venir voir ce bijou de texte magnifiquement lu par Claude Brasseur

  3. Très bien écrit, un monologue plein de finesse. L’accompagnement par le violoncelle est une très bonne idée!

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