Blanche Gardin dans Je Parle Toute seule à l’Européen

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A l’affiche : 

Jusqu’au 24 juin 2017

Lieu : 

L’Européen

75017 PARIS

COMPLET

blanche-gardin

Par Nathaly pour Carré Or TV

Un humour délicieusement

et sauvagement subversif

 

Blanche Gardin vient d’avoir 40 ans.

Inénarrable Hélène Grilloux,  chef de projet marketing, dans « Workingirls »,  la série complètement délirante de Canal+,  Blanche Gardin a été révélée il y a 10 ans par le  Jamel Comedy Club.

Deux ans après son premier one-woman- show (« Il faut que je vous parle »), elle revient aujourd’hui avec « Je parle toute seule ».

Avant le plat principal (Blanche Gardin), déboule sur scène une savoureuse mise en bouche, Guillermo Guiz, comique bruxellois à l’esprit franco-belge corrosif (Vous pouvez le retrouver tous les mercredi soir au Point Virgule). Les spectateurs rient à toutes ses blagues, la salle de l’Européen est chaude bouillante et archi comble (les prochaines représentations de Blanche Gardin affichent complet).

Le show peut commencer.

« Le Dieu des salles remplies

est le même que celui des actrices porno »

 

Le ton de ce one-woman-show désopilant est donné.

Avec sa moue faussement angélique, Blanche Gardin entre en scène  avec une jolie jupe à volants et un cache cœur noir. Le consensuel doucereux s’arrêtera là.

C’est extrêmement drôle et pas du tout « politiquement correct ». Pendant plus d’une heure, toutes les pensées, les constats amers et les souvenirs d’une célibataire de quarante ans vont vous péter au nez et vous faire éclater de rire non stop.

« Plus je lis, moins je suis baisable »

 

Tout et tous en prennent pour leur grade : les émissions de Cyril Hanouna (« On peut devenir con sans s’en apercevoir »), la mort (le cynisme de la vie après la mort pour ceux qui veulent en finir avec la vie), la déprime (« Carpe diem c’est l’anagramme de ça déprime »), la boulimie, son célibat depuis 4 ans (« J’ai découvert que j’aimais les activités calmes…le pouvoir de consolation des livres »), les problèmes intestinaux, la scatologie,  les analyses de selles, l’arrêt de la cigarette, de l’alcool, les réactions des parisiens après les attentats (« Paris est un dortoir pour bobos insomniaques »), le sexe, le féminisme, les animaux, le non-maternité, les parents…

Blanche Gardin s’impose

comme la nouvelle vedette comique féminine

 

Dans ce  one woman-show mis en scène par Maia Sandoz (qui a également mise en scène la pièce de Gorge Mastromas «  L’abattage rituel », jouée à la Manufacture des œillets d’Ivry-sur-Seine),

Blanche Gardin domine la salle, kidnappe chaque rire de chaque spectateur. Elle est d’une drôlerie irrésistible qui nous flagelle autant qu’elle nous caresse.

« Je parle toute seule » de Blanche Gardin est LE seule en scène du moment à ne surtout pas laisser passer.

Mais attention,  cet humour qui n’est pas à mettre dans toutes les oreilles,  pourrait bien choquer certaines âmes bien pensantes, et tant mieux !

3 plusieurs commentaires

  1. Très très bon spectacle, à la fois profond (je me permets) et très drôle, c’est trash j’ai intitulé les malheurs de Blanche car j’y retrouve les malheurs de Sophie version extrêmement revisitée, pour un public adulte. Trash mais pas seulement, public conquis à entendre rires et after. Bravo

  2. On adhère ou pas à l’humour trash de Blanche Gardin, pour nous ce fut une adhésion sans hésitation. Ecouter un extrait avant pour y aller en connaissance de cause. ca fait du bien cet humour !!

  3. Un remarquable spectacle… Forcement il y a de l’humour, un peu d’autodérision et surtout il est caustique à souhait. Que du bonheur !!! A aller voir très vite

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